L’ancien ministre des Mines du Gabon, Hervé Patrick Opiangah n’a plus donné de ses nouvelles depuis près d’un mois déjà, alors qu’il fait objet de plusieurs accusations judiciaires. Lors d’un live sur la chaîne YouTube du journaliste exilé Jonas Moulenda, le 14 décembre 2024, l’ex collaborateur du président déchu, Ali Bongo a justifié son absence par des préoccupations sécuritaires.
« Je n’ai pas fui. Pour des raisons de sécurité, il fallait que j’observe une période de silence, d’observation », a déclaré Hervé Patrick Opiangah. Accusé de viol et séquestration sur sa fille, ainsi que de tentative « d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation », l’ex-ministre a été convoqué par la police judiciaire mi-novembre, mais il n’a pas répondu à cette convocation. Le procureur de la République, Bruno Obiang Mve, a annoncé que des perquisitions menées chez Opiangah et ses proches avaient révélé des éléments troublants, dont la découverte d’une somme de 179 645 449 FCFA et des documents jugés compromettants pour la sûreté de l’État. Convaincu d’être victime d’une manipulation, il réfute dans sa déclaration, ces accusations portées contre lui.
Hervé Patrick Opiangah a par ailleurs appelé le président de la transition, Brice Oligui Nguema, avec lequel il a partagé une certaine proximité après le coup d’État du 30 août 2023, à « œuvrer à ce qu’il y ait une accalmie » dans cette affaire.
Ci-dessous un extrait de l’intervention de l’ex ministre
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