Ce mercredi 6 novembre, les médias américains ont annoncé la victoire de Donald Trump, candidat républicain, à l’élection présidentielle américaine face à la démocrate Kamala Harris. À 78 ans, l’ancien président signe ainsi un retour extraordinaire à la Maison Blanche après une campagne particulièrement tendue, marquée par une agressivité inédite avec deux tentatives d’assassinats.
Malgré une concurrence acharnée, Trump a réussi son pari de revenir à la Maison Blanche. Aux premières heures de la matinée, à 5 h 37 (heure de l’Est), l’Associated Press a déclaré le Wisconsin en faveur de Trump, avec les 10 votes électoraux de cet État portant son total à 277 voix, largement au- dessus des 270 nécessaires pour remporter la présidence. En Effet, l’élection du républicain a été également favorisée par la Géorgie, cet État qu’il avait perdu face à Joe Biden en 2020, ainsi que la Pennsylvanie, l’un des sept États décisifs de l’élection.
S’adressant à ses partisans rassemblés au Palm Beach County Convention Center à West Palm Beach, en Floride, le candidat républicain a affirmé avoir obtenu « un mandat puissant et sans précédent ». « Ce sera vraiment l’âge d’or de l’Amérique. Nous allons rendre sa grandeur à notre nation. Il n’y avait pas d’autre chemin vers la victoire. Vous pouvez être fier de votre vote», a-t-il ajouté.
En plus de la présidence, les républicains ont repris le contrôle du Sénat, renforçant la majorité du parti au Congrès. Donald Trump, qui a promis un programme de réformes radicales au sein du gouvernement fédéral, a également exprimé sa détermination à prendre des mesures fermes contre ses adversaires politiques.
Kamala Harris, sa rivale démocrate, qui tentait de marquer l’histoire en devenant la première femme, la première femme noire, et la première Américaine d’origine sud-asiatique à accéder à la présidence dans les 248 ans d’existence des États-Unis, n’a pas encore réagi officiellement.
Josué Kpogla
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