Fuyant la guerre au Moyen-Orient, plusieurs Libanais vont trouver refuge en Côte d’Ivoire. Ce déplacement massif du peuple libanais vers le pays a suscité depuis quelques jours plusieurs réactions des internautes ivoiriens sur les réseaux sociaux. Ces derniers, pas, très accueillants de cette nouvelle situation, appellent le gouvernement à réagir à l’entrée de ces étrangers d’origine libanaise fuyant la guerre avec le Hamas et qui pourrait constituer « une menace de sécurité » pour le pays.
C’est à travers des postes vidéo et des publications écrites que les Ivoiriens dénoncent une arrivée massive des Libanais sur le territoire ivoirien. Depuis l’avènement de la guerre entre Israël et les combattants du Hezbollah, les Libanais s’envolent vers l’Afrique subsaharienne. D’après le média ivoirien L’Avenir, « depuis plus d’un an, l’État ivoirien ne délivre plus de visas pour les ressortissants du Liban ». Cependant, « une source proche du ministère des Affaires étrangères », aurait affirmé qu’il s’agit des « rumeurs » et que « cette arrivée massive des Libanais ces dernières semaines est fausse ».
« Selon la Chambre libanaise de commerce et d’industrie en Côte d’Ivoire, il y a eu entre 800 et 1000 Libanais venus s’installer en Côte d’Ivoire en 2020, seulement 3% de plus que les années précédentes » d’après les informations relayées par l’avenir. »
Rapatriement des ressortissants ivoiriens du Liban
Plus d’un mois déjà que les tensions ne font s’accentuer en raison de la guerre israélo-palestinienne dans le Moyen-Orient, et surtout le cas du Liban qui est attaqué dernièrement par l’armée Israël. Inquiets de la sécurité de leurs compatriotes vivants dans ces pays, plusieurs gouvernements africains ont lancé le rapatriement de leurs citoyens. Ils sont environ 60 ressortissants ivoiriens à fouler le sol ivoirien du vendredi 25 au samedi 26 octobre 2024. Rapatriés du Liban, ils ont été accueillis à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. D’après l’ambassadeur Christophe Kouakou sur l’ensemble des Ivoiriens inscrits au registre de l’ambassade, une quarantaine ont préféré rester au Liban, pour le moment. D’autres pays comme le Kenya, le Sénégal, l’Éthiopie, l’Algérie, le Bénin et le Nigeria ont aussi rapatrié leurs citoyens désireux de quitter le pays en guerre.
Brunelle Aza
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