La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi avec vigueur ce mercredi 18 septembre, dénonçant fermement les attaques djihadistes qui ont frappé Bamako, la capitale du Mali.
Brunelle Aza
Dans un communiqué, l’organisation régionale a réaffirmé son engagement pour la paix et le soutien à toute initiative favorisant la stabilité. « La CEDEAO tient à exprimer sa ferme condamnation de toute attaque terroriste qui menace la paix et la sécurité des populations en Afrique de l’Ouest », peut-on lire dans le message publié sur les réseaux sociaux.
Sous la direction du président nigérian Bola Tinubu, la CEDEAO a présenté ses « sincères condoléances » aux familles des victimes, à l’ensemble de la communauté malienne, ainsi qu’au gouvernement, face à cette tragédie.
La ville de Bamako a été frappée par une attaque meurtrière ce mardi 17 septembre 2024, qui a coûté la vie à plusieurs membres des Forces Armées Maliennes (FAMA) et causé des dégâts matériels importants.
Il convient de rappeler que le Mali, aux côtés de ses voisins, le Burkina Faso et le Niger, a rompu avec la CEDEAO en janvier dernier. Ces trois pays reprochent à l’organisation régionale de n’avoir su les soutenir dans leur lutte contre le djihadisme et de suivre les intérêts de l’ancienne puissance coloniale qu’est la France.