Au Bénin, les partis proches du pouvoir réagissent à la tentative de coup d’État manquée !

Olivier Boko et Oswald Homeky, deux caciques du pouvoir en place sont arrêtés au petit matin du mardi 24 septembre 2024. Dans une sortie médiatique le lendemain, le procureur spécial de la Criet les accuse d’une tentative de coup d’État. Ce jeudi 26 septembre, trois formations politiques de la mouvance ont réagi à cette actualité.

Keneth Eganhoui 

Il s’agit de l’UP le Renouveau, le Bloc Républicain et la Renaissance Nationale, tous des partis qui soutiennent le gouvernement de Patrice Talon. Selon les divers communiqués produits par chacun d’entre eux, ils condamnent les faits reprochés aux personnes mises en cause. Oswald Homeky, ancien ministre des Sports dans le gouvernement de Patrice Talon, fait partie des personnes arrêtées dans cette affaire d’atteinte à la sûreté de l’État. Il est également membre de l’UP le Renouveau. Cependant, « les faits rapportés et les accusations portées contre [lui] sont suffisamment graves et contraires aux valeurs et à la ligne politique du parti », peut-on lire dans le communiqué signé par Gérard GBÉNONCHI, secrétaire général de l’UP le Renouveau.

De son côté, le Bloc Républicain « condamne toute idée de déstabilisation et tout acte visant à remettre en cause l’ordre démocratique en République du Bénin ». À travers le communiqué signé par son chef, le ministre Abdoulaye Bio Tchané, le parti explique qu’aucune ambition politique ne saurait justifier la déstabilisation de l’ordre constitutionnel. Tenant le même discours, le parti Renaissance Nationale rappelle « l’importance du respect des institutions de la république et des principes fondamentaux de l’État de droit ».

Chacun de son côté et à sa manière, les trois partis marquent leur fidélité à Patrice Talon. L’UP le Renouveau lui « réaffirme son soutien indéfectible » pendant que « le BR renouvelle son ferme engagement à continuer de contribuer à la consolidation de tous les acquis depuis avril 2016 ». Dans son communiqué, le parti Renaissance Nationale, que dirige l’ex-députée Claudine Prudencio, parle plutôt de « soutien sans faille au président de la République […], dans le cadre de la situation actuelle qui anime les débats publics ».

Enfin, ces trois partis proches du président béninois invitent la population à faire confiance en la justice et aux institutions qui décideront de l’issue de cette affaire.

Partager sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *