Négociations entre Trump et Poutine sur le conflit en Ukraine: l’Europe et Kiev veulent être de la partie

Poutine

Les ministres des affaires étrangères de six pays européens se sont réunis à Paris avec le ministre ukrainien pour discuter des négociations de paix initiées par Trump et Poutine sur la guerre en Ukraine. Les Européens redoutent la «trahison» des États-Unis. Le chef du Pentagone écarte toute «trahison» pour les rassurer.

Lors d’une réunion avec les ministres européens, le chef du Pentagone rassure que l’initiative de Trump et Poutine sur l’Ukraine n’est pas une «trahison» des États-Unis. Après l’annonce des négociations entre Poutine et Trump sur la guerre en Ukraine, Kiev et les Européens estiment qu’ils ont droit à une place sur la table de négociations. «Il n’y a pas de trahison, (…) il y a la reconnaissance que le monde entier et les États-Unis sont investis dans la paix, une paix négociée», a déclaré Pete Hegseth. Les Européens ont chacun donné leur avis sur la question. Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, estime qu’il est «regrettable» que le gouvernement américain ait concédé avant même le début des discussions. «À mon avis, il aurait été préférable de parler de la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan ou de possibles pertes de territoire à la table des négociations», a-t-il ajouté. Le chancelier Ola Scholz, quant à lui, dit refuser une «paix imposée» à l’Ukraine. Parler d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan en ces périodes d’ouverture vers la paix n’est «pas réaliste», selon la secrétaire américaine à la Défense.

Pas de paix «juste et durable» sans les Européens autour de la table de négociations

Pour le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, l’Ukraine doit être «étroitement engagée». Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion des chefs de la diplomatie européenne, on peut lire : «Nous souhaitons échanger sur la voie à suivre avec nos alliés américains» «Nos objectifs communs doivent être de placer l’Ukraine en position de force. L’Ukraine et l’Europe doivent participer à toute négociation», ajoute le communiqué. Dans le même texte, les Européens rappellent leur engagement en faveur de «l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale» de l’Ukraine «face à l’agression russe». «L’Ukraine doit bénéficier de solides garanties de sécurité. Une paix juste et durable en Ukraine est une condition nécessaire à une sécurité transatlantique forte», estiment-ils.

Avant le début de la réunion, le Français Jean-Noël Barrot a lancé qu’«il n’y aura aucune paix juste et durable en Ukraine sans la participation des Européens» L’Allemande Annalena Baerbock et l’Espagnol José Manuel Albares Bueno le rejoignent et lancent également qu’aucune décision sur l’Ukraine ne pouvait être prise «sans l’Ukraine».

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