Une centaine de cadres originaires du Mali, du Niger et du Burkina-Faso seront sortis du personnel de la CEDEAO courant septembre 2025. Selon une publication de Radio France Internationale sur son site internet ce vendredi, les fonctionnaires concernés ont déjà reçu des lettres de notification de fin de contrat.
C’est la conséquence du départ des trois pays de l’AES de la CEDEAO qui a officiellement pris effet le 29 janvier 2025. L’organisation économique et d’intégration sous-régionale va se séparer de ses agents ressortissants du Niger, du Burkina Faso et du Mali le 30 septembre prochain. Au total, 135 personnes sont concernées. Travaillant pour la CEDEAO depuis plus de 20 ans pour certains, il leur a été notifié récemment par mail, la fin de leur contrat de travail.
Selon Rfi, aucune négociation préalable n’a précédé ce licenciement collectif. La CEDEAO a juste prévu, conformément à ses textes, « l’équivalent de trois mois d’indemnités de salaire, auxquels s’ajouteront un mois par année d’ancienneté, avec un plafond de douze mois » pour ces futurs ex-fonctionnaires de l’organisation.
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