La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu ce lundi 9 décembre 2024, son verdict dans l’affaire relative à Faleti Biaou Ayodélé, connu sous le pseudonyme de « général Faleti ». Il a été condamné à 10 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de FCFA pour « atteinte à l’intégrité du territoire national ».
Les faits reprochés à Faleti remontent aux violences électorales de 2019, qui ont fait plusieurs morts à Savè. Selon le parquet spécial, Faleti Biaou Ayodélé, autoproclamé général, aurait réalisé et diffusé des vidéos et audios dans lesquels il incitait la population à se révolter contre les autorités et les forces de sécurité. Ces messages auraient contribué à des affrontements violents, des sabotages d’édifices publics et des pertes en vies humaines. L’accusation souligne que Faleti, était en position de meneur dans ces troubles, rapporte Batouto.
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À la barre, l’accusé a nié avoir été le leader des manifestants et a affirmé que la situation avait déjà dégénéré bien en son absence. La Cour établit la culpabilité de Faleti et confirme les réquisitions du ministère public, en le condamnant à une peine de 10 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de FCFA. Son co-prévenu a écopé de 55 mois de prison et 1 million de FCFA d’amende.