Aux États-Unis, la galaxie de Donald Trump pour le second mandat se dessine.

À deux mois de son investiture, le président élu des États-Unis annonce déjà les noms des membres de son cabinet. Sorti vainqueur du scrutin présidentiel la semaine dernière, Donald Trump veut s’entourer des plus loyaux parmi ses fidèles pour asseoir sa politique américaine des quatre prochaines années.

Plusieurs noms ont circulé ces derniers jours pour des postes clés. La plupart sont des proches de Donald Trump ou des personnes qui ont soutenu sa campagne, à l’image du milliardaire Elon Musk. Celui qui sera investi 47ᵉ président des États-Unis en janvier 2025 avait promis qu’il entamerait son mandat avec la plus grande expulsion de migrants illégaux de l’histoire du pays. Et pour ce faire, il a sur qui compter.

La grande annonce au sujet du prochain gouvernement Trump est celle de la nomination du milliardaire Elon Musk à la tête d’un département de l’Efficacité gouvernementale. C’est tout nouveau dans l’appareillage de l’exécutif américain. Le successeur de Joe Biden veut compter sur le patron de Tesla et de X pour « démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les réglementations excessives, couper dans les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales ».

Le milliardaire américain (ou encore l’homme le plus riche du monde, NDLR) signe officiellement son entrée en politique après son succès tonitruant dans les affaires. Au sein de la prochaine galaxie Trump, il va codiriger le nouveau département de l’Efficacité gouvernementale avec l’homme d’affaires Vivek Ramaswamy. Et déjà, Donald Trump prévient, les deux hommes vont « envoyer des ondes de choc dans le système ».

Au Secrétariat d’État, c’est Marco Rubio, sénateur de Floride, que Donald Trump veut nommer. À la Maison-Blanche, c’est sur sa codirectrice de campagne, Susie Wiles, que le président républicain a porté son dévolu pour le poste de chef de cabinet. Elle a 67 ans, mais le président élu la considère comme un « bébé de glace » en raison de son caractère imperturbable. « Susie est coriace, intelligente, créative, admirée et respectée partout », a déclaré Donald Trump à son sujet.

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Au plan diplomatique, c’est l’élue new-yorkaise Elise Stefanik qui est nommée ambassadrice à l’ONU. Cette dernière est considérée par Trump comme « une combattante de l’Amérique d’abord, incroyablement forte, tenace et intelligente ». Fervente défenseure d’Israël, elle est très critique envers l’organisation internationale qu’elle accuse de « croupir dans l’antisémitisme ». Elise Stefanik est aussi un soutien de longue date de Donald Trump. En 2019, elle avait défendu ce dernier alors qu’il était visé par une procédure de destitution.

À l’ICE, l’agence de contrôle des frontières et de l’immigration, Trump choisit Tom Homan. Ce dernier avait déjà occupé la fonction lors du précédent mandat du Républicain. Mais pour ce second mandat, le défi qui l’attend est immense : conduire au plus vite « toutes les expulsions d’étrangers illégaux vers leur pays d’origine ». Le président élu dit bien connaître l’homme et assure qu’« il n’y a personne de meilleur que lui pour surveiller et contrôler nos frontières ». En juillet 2024, lors de la Convention nationale du parti Républicain, Tom Homan avait abordé la question et appelait les migrants en situation irrégulière à « commencer à faire [leurs] valises maintenant ».

Par ailleurs, le représentant de Floride, Mike Waltz est promu au poste de conseiller à la sécurité nationale. De même que Lee Zeldin, ancien élu new-yorkais et proche de Donald Trump, qui est nommé à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA).

Keneth Eganhoui

 

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