On en sait un eu plus sur les causes du drame de Glazoué. Les agents de la police républicaine ont livré les premières conclusions des enquêtes menées jusque-là.
Le 17 août dernier, le fleuve Ouémé a été le théâtre d’un sinistre accident impliquant un bus de la compagnie STM à hauteur du pont de Thio. Plus de quarante personnes de nationalités diverses ont trouvé la mort suite à la chute du bus dans le fleuve. Selon les premières conclusions de la police, le drame est l’œuvre d’un cocktail fatal fait de faute de conduite. L’excès de vitesse assorti d’un éventuelle endormissement du conducteur serait responsable de la sortie de chaussé. La police relève également que la glissière de sécurité du pont avait été déjà percutée avant l’entrée du bus sur le pont. Cela suggère une perte de contrôle du véhicule. Ces facteurs ont été identifiés grâce au concours des rescapés ainsi que du propriétaire du véhicule.
Par ailleurs, le travail des enquêteurs est grandement obstrué par le décès du conducteur du bus et de son convoyeur qui ne sont pas là pour donner leurs version. Les autorités policières rassurent qu’une fois l’enquête bouclée, les circonstances exactes ayant conduit au drame seront exposées.
La vitesse est une ennemie silencieuse sur nos routes. La fatigue des conducteurs, souvent soumis à des horaires inhumains, est une bombe à retardement. Il est temps de faire preuve de plus de conscience sur nos route. Aucune vie ne mérite d’être échangée à l’autel de la rentabilité et de l’acharnement.
