6,39 kg et pas loin de 60,325 cm, voilà les mensurations XXL du bébé prénommé Finnley qui a vu le jour le 4 octobre 2021 en Arizona aux Etats-Unis. Un fait rarissime qui a valu à la maman, Cary Patonai et au bébé les honneurs de plusieurs médias dans le monde.
Roland Achille DIDE
En venant faire une échographie au Banner Thunderbird Medical Center de Glendale, le 4 octobre dernier, cette mère de famille américaine qui vit dans l’Arizona était loin de se douter de ce qui l’attendait à savoir accoucher par césarienne de son troisième enfant avec 15 jours d’avance. Mieux, une naissance hors norme qui n’a pas été sans corollaires. D’ailleurs, Finnley a dû être hospitalisé durant huit jours dans l’unité néonatale de soins intensifs de l’hôpital. Une précaution médicale temporaire selon les médecins. « Il y avait quatre bébés dans l’unité et son poids était le total de ceux des trois autres, donc on riait de ça », souligne sa maman. Du reste, si elle a réussi à trouver des solutions pour garder le moral, les premiers jours de son fils ont été très compliqués psychologiquement pour elle. « Cela m’a rappelé mes 19 fausses couches, quand je devais quitter l’hôpital sans bébé. Je savais que c’était pour une bonne raison et qu’il recevait des soins excellents, mais c’était très difficile de gérer émotionnellement », raconte-t-elle. Les 19 fausses couches de Cary sont dues aux fibromes et à un problème sanguin favorisant la formation de caillots.
Aux dernières nouvelles, la maman et le nourrisson «se portent bien a fait remarquer la chaîne de télévision américaine Fox News qui a consacré plusieurs sujets de reportage à cette naissance pas comme les autres.
Lors de plusieurs interviews, la jeune femme a souligné que ses fils aînés, Devlenag âgé de 10 ans et Everett, 2 ans, étaient déjà de gros bébés à leur naissance, avec respectivement des poids de 3,7 kg et plus de 5 kg. Des poids assez significatifs mais qui restent loin de celui leur petit frère. «Une fois que les médecins l’ont sorti, ils ont dit qu’il était énorme, raconte Cary Patonai. Tout le monde paniquait et disait qu’ils n’avaient jamais vu un bébé aussi grand. Mais si je devais le refaire, je le referais! C’est une vraie bénédiction». C’est également avec une effusion de joie qu’elle poursuit: «Le médecin et l’une des infirmières les plus adorables ont pris des selfies avec nous, ils nous ont demandé la permission bien sûr, mais ils étaient tellement excités». Avec 27 ans d’expérience, l’obstétricien de Cary, qui a également réalisé les césariennes de la jeune femme pour ces deux premiers enfants, a déclaré n’avoir jamais mis au monde un nouveau-né aussi grand.
Nombre de médias se posent jusqu’aujourd’hui la question de savoir si Finnley a battu le record du monde en termes de mensurations. Pour l’heure, les recherches continuent un peu partout dans le monde. Fort impressionnée, l’équipe médicale du Banner Thunderbird Medical Center a déclaré avec enthousiasme dans une publication postée sur le réseau social Facebook, peu de temps après la naissance que «Finnley est le plus gros bébé qu’ils aient jamais mis au monde. Tout le monde parle de lui à l’hôpital ! »
Il faut dire que le poids moyen d’un nouveau-né se situe en général entre 2,5 et 4,3 kg or Finnley faisait à sa naissance le poids d’un bébé de 9 mois ; une taille et un poids hors-norme auxquels ses parents ont rapidement dû s’adapter. Cary et Tim, le papa, ont été, en effet, contraints de réviser leurs plans pour ses vêtements et ses couches : «Je voulais qu’il porte des habits qu’on avait gardés de ses deux frères, mais ils étaient tous trop petits» a fait savoir la mère à la chaîne américaine ABC.
De retour à la maison avec Finnley en famille, Cary s’est confiée à Fox News : «C’est un bébé tellement adorable. Je suis tellement reconnaissante que tout ce soit terminé avec un côté si positif». Et elle ajoute pour conclure: «Je pense qu’il est important que les gens sachent qu’il y a un espoir derrière toutes ces portes fermées et qu’ils ne sont pas seuls lorsqu’ils traversent leur propre période d’essais bébé. Chaque femme a un parcours différent, certains sont plus faciles et d’autres plus difficiles. Ce qui compte c’est que nous nous soutenions les unes les autres, avec de l’amour, des petits soins et du respect».