L’heure des redevances a sonné pour les marchands des marchés de Cotonou. L’Agence nationale de gestion des marchés du Bénin (Anagem) a rendu publique la grille des redevances de chaque secteur d’activité.
Depuis l’ouverture progressive des marchés modernes comme ceux de Cadjèhoun, Aïdjèdo, Gbégamey, Mènontin, Midombo, Tokplégbé, Wologuèdè, Ganhi ou Hlazounto, aucune participation financière n’avait été exigée aux occupantes. Aujourd’hui, les tarifs d’occupations sont fixés selon l’activité exercée.
Par jour, les vendeurs de divers devront s’acquitter de 600 FCFA, les bouchers et poissonniers 700 FCFA, les écaillers 200 FCFA, et les déplumeurs 350 FCFA. Ce qui correspond à des redevances mensuelles de 18 000 FCFA pour les vendeurs de divers, 21 000 FCFA pour les bouchers et poissonniers, 6 000 FCFA pour les écaillers, et 10 500 FCFA pour les déplumeurs.
Par ailleurs, la légère hausse de 100 FCFA appliquée aux bouchers et poissonniers s’explique par leur forte consommation d’eau.
En contrepartie, plusieurs services essentiels continuent d’être pris en charge par l’État : l’eau, l’électricité, la sécurité, le nettoyage, l’assurance ainsi que d’autres charges liées au bon fonctionnement des marchés.
Cette nouvelle mesure vise à assurer la durabilité de ces infrastructures modernes, tout en responsabilisant les usagers sur leur entretien.
