Kiev a accepté, mardi, les termes d’un accord sur les minerais ukrainiens avec les États-Unis. Sans clauses défavorables pour l’Ukraine, cet accord serait susceptible d’être officiellement approuvé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’ici vendredi à Washington.
Un accord sur les minerais de l’Ukraine est, pour Donald Trump, « une grande affaire, une très grande affaire ». À ce sujet, le président américain a déclaré, mardi 25 février, à la Maison-Blanche : « J’ai entendu dire qu’il venait vendredi. C’est certainement OK pour moi. Il aimerait le signer avec moi, et je comprends cela (…) C’est une grande affaire, une très grande affaire. »
Les raisons et les clauses de l’accord
L’exploitation des minerais de l’Ukraine vient contrebalancer les financements, à hauteur de plusieurs milliards de dollars, de l’administration Biden pour aider l’Ukraine.
Le gouvernement Trump a, selon un responsable ukrainien, « enlevé toutes les clauses » qui ne convenaient pas à l’Ukraine, « en particulier les 500 milliards de dollars » que les États-Unis allaient se faire avec ces ressources minières. Dans les nouvelles clauses, Kiev et Washington vont de concert développer l’exploitation des minerais, et les revenus iraient dans un fonds commun nouvellement créé.
En attendant cet accord, qui doit encore être officialisé, l’Union européenne va tenir une réunion par visioconférence pour discuter des grands points de la rencontre entre Trump et Macron, centrée sur l’Ukraine.
