Au Bénin, le secteur de l’élevage des bovins sera bientôt outillé pour l’expression de son « plein potentiel ». Le gouvernement béninois lance des études à divers niveaux dans le secteur en vue de palier aux contraintes auxquelles il fait face. La ferme d’élevage de l’Okpara sera le cadre des études techniques et économiques.
Les activités liées à la production et la commercialisation de la viande et du lait de bovins reçoivent une attention du gouvernement béninois. Il est prévu dans ce secteur, des études techniques; économiques et financières; environnementales et sociales. Ces études interviennent dans la perspective de « lever les contraintes qui entravent l’expression de son plein potentiel ». Pilier stratégique de développement rural, de création d’emplois et de sécurité alimentaire, le secteur de l’élevage de bovins au Bénin reste confrontés à d’innombrable difficultés. Il s’agit de « la faible productivité du cheptel et les rendements limités, l’insuffisance d’infrastructures modernes d’engraissement, l’abattage, la transformation et la distribution ainsi que la fragmentation de la chaîne de valeur ».
Ces contraintes ont incité le gouvernement à solliciter l’expertise d’une société brésilienne spécialisée en la matière. La société effectuera des « études techniques et économiques sur le site de la ferme d’élevage de l’Okpara« . L’Institut géographique national reçoit la charge de piloter études topographiques. Quant à l’étude environnemental et social, l’entreprise experte qui en a la charge reste pour l’heure inconnue. Cette étude couvrira un premier périmètre de 20 000 hectares.
En 2023, l’élevage de bovin au Bénin a connu une augmentation de 9,3% de cheptels, atteignant 2,53 millions de têtes. Les bovins représentent 39,8% de la production totale de viande, estimée à 108 034 tonnes en 2023. Les agropasteurs dominent le secteur avec des systèmes d’élevage variés, incluant des races comme la race Borgou.
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