Les réactions politiques fusent de toute part suite à la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la majorité pour la présidentielle de 2026. Dans une interview accordée à Bip Radio, le ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, défend ce choix en le qualifiant de « cas d’école ».
Elle continue de faire couler de l’encre et de la salive. C’est maintenant au tour de Abdoulaye Bio Tchané, actuel ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale de réagir aux choix de son collègue Wadagni pour la relève dès 2026. Après neufs ans passés à travailler aux côtés du dauphin, le ministre Bio Tchané met en avant les qualités professionnelles et humaines de Wadagni. Il a souligné ses capacités intellectuelles et son caractère, qu’il connaît « sur tous les angles ». Le ministre a affirmé que le choix de Wadagni a été unanime, et qu’il n’y a eu aucune intervention du président Talon pour influencer la décision des partis. Cette convergence de vues entre le président, le ministre Bio Tchané et la direction du parti est, selon lui, un signe de maturité politique à célébrer. « Il n’a pas eu à faire un effort pour convaincre qui que soit, » précise-t-il.
Le politique et l’homme de l’ombre
Face aux critiques concernant la prétendue « absence de vie politique » de Romuald Wadagni, Abdoulaye Bio Tchané clarifie qu’il est par définition un acteur politique en tant que ministre de l’Économie et des Finances. Sa fonction l’oblige à prendre des décisions qui ont un impact direct sur la société et sur les populations, ce qui le place au cœur de l’action politique. « Qu’il n’ait pas milité dans les deux partis est un fait, mais ça ne réduit pas ses capacités à fédérer justement les militants des deux partis et à travailler pour le gouvernement » a-t-il tranché.
Le ministre insiste également sur le fait que la candidature de Wadagni émerge du Bloc Républicain et de l’Union Progressiste le Renouveau, tous deux appartenant à la mouvance présidentielle. Cela renforce d’ailleurs selon lui leur rôle dans le système politique béninois. Loin d’être un « otage » de ces partis, il sera un partenaire fiable pour eux et un travailleur efficace dans le sens du développement du pays.
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