Publicités trompeuses des écoles privées au Bénin: la HAAC siffle la fin de la pagaille

edouard-loko président de la HAAC

À quelques jours de la rentrée scolaire, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) durcit le ton contre la désinformation. L’institution met désormais des conditions strictes à la diffusion des publicités des établissements scolaires et universitaires dans les médias et met en garde contre toute publicité mensongère.

Dans un communiqué en date du vendredi 22 août 2025, la HAAC rappelle que seuls les établissements agréés ou homologués sont autorisés à faire de la publicité, et uniquement pour les filières pour lesquelles ils disposent effectivement d’agréments. Cette autorisation reste soumise à deux conditions principales :

Les chiffres, statistiques et informations diffusés doivent être certifiés par les structures habilitées des ministères en charge de l’éducation. Aussi, toute publicité doit comporter la mention « Vu et approuvé », accompagnée du nom complet de la structure ayant délivré l’autorisation.

L’institution insiste également sur les articles 323 et 324 du Code de l’information et de la communication qui précisent que la responsabilité d’une publicité mensongère incombe à la fois à l’annonceur et au diffuseur. Dans le cas d’une personne morale, ce sont les dirigeants qui engagent leur responsabilité pénale. Le média diffuseur, considéré comme complice, s’expose aussi aux mêmes sanctions que l’annonceur, en plus de celles prévues dans la convention signée avec la HAAC.

En appelant les promoteurs de médias et les régies publicitaires à la vigilance et à la responsabilité professionnelle, la HAAC prévient qu’elle veillera au respect strict de ces dispositions.

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