Décès d’Isabelle Ekoué Tevoedjrè : une vie discrète au service d’un géant de la République

Isabelle Tevoedjrè, née Ekoué, s’est éteinte ce dimanche 3 août 2025 à Porto-Novo, à l’âge de 93 ans.

Isabelle Ekoué Tevoedjrè s’est éteinte ce dimanche 3 août 2025 à Porto-Novo, à l’âge de 93 ans. Veuve du professeur Albert Tevoedjrè, elle est décédée au Centre Hospitalier Universitaire Départemental des suites d’une courte maladie.

Femme de caractère et d’engagement, Isabelle Tevoedjrè, née Ekoué fut pendant plusieurs décennies la pierre angulaire de la vie personnelle et familiale de l’intellectuel et homme politique Albert Tevoedjrè disparu en Novembre 2019.

« C’est elle qui tenait la maison quand il voyageait. Il ne faisait jamais ses bagages. C’est elle qui gérait tout, des enfants aux réceptions », a témoigné Jacques Tevoedjrè, fils du couple. Et parlant de Albert Tevoedjrè, il affirme qu’« Elle l’a fait grandir en tant qu’homme » illustrant la profondeur du rôle qu’elle a joué dans la vie de son époux.

Née le 13 avril 1930, Isabelle Ekoué s’était engagée très tôt pour la communauté au coté de son époux, partageant ses convictions, ses combats et sa foi chrétienne. Mère de trois enfants, elle avait choisi de rester à l’écart des projecteurs, mais son influence dans l’entourage de l’ancien ministre était reconnue de tous. Depuis la disparition de son mari en novembre 2019, Isabelle Ekoué Tevoedjrè s’était totalement retirée du devant de la scène publique.

Isabelle Tevoedjrè, née Ekoué, s’est éteinte ce dimanche 3 août 2025 à Porto-Novo, à l’âge de 93 ans.

Isabelle Ekoué Tevoedjrè, a coté de son époux Albert Tevoedjrè.

Une présence discrète, un rôle essentiel

Malgré son absence médiatique, Isabelle Ekoué Tevoedjrè reste présente et bienveillante auprès de ceux qu’elle soutenait dans l’ombre. « Elle n’a pas seulement œuvré pour son mari, elle a aidé beaucoup de personnes autour d’elle, toujours guidée par sa foi en Dieu », a rappelé son fils. Dans les messages de condoléances reçus, revient souvent l’image d’une femme « essentielle, mais discrète », d’une « force silencieuse » dont la loyauté et la sagesse ont marqué son entourage. Elle s’en est allée rejoindre son compagnon de toujours, dans la lumière qu’ils ont tant cherchée ensemble. Son décès marque la fin d’une figure ,celle de la  compagne de l’ombre qui, par son dévouement discret, a permis à une figure publique d’exister pleinement.

Lire aussi

Propos de Paulin Akponna à Parakou : le rapport de la commission de vérification déjà disponible

Partager sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *