Au Royaume-Uni, la castration chimique pourrait bientôt être instaurée pour certains délinquants sexuels. Le projet est actuellement à l’étude, selon plusieurs médias locaux, qui précisent qu’il s’agit de l’une des mesures envisagées ces derniers jours par le gouvernement de Keir Starmer.
Face à la menace persistante des pédophiles et autres délinquants sexuels, le gouvernement britannique semble vouloir durcir le ton. Selon le tabloïd The Sun, la ministre de la Justice, Shabana Mahmood, envisage d’introduire la castration chimique dans 20 prisons en Angleterre et au Pays de Galles, avant de généraliser la mesure.
Ce traitement consiste à administrer deux types de médicaments : l’un destiné à limiter les pensées sexuelles, l’autre à faire baisser le taux de testostérone. D’après plusieurs études, il permettrait de réduire les risques de récidive de près de deux tiers. « Trop longtemps, on a détourné le regard face à la menace des délinquants sexuels. Shabana n’a pas peur de prendre ce problème à bras-le-corps », a confié un proche du gouvernement, sous couvert d’anonymat.
Pour rappel, dans plusieurs pays comme l’Allemagne, la France, la Suède ou encore le Danemark, la castration chimique est proposée sur une base volontaire. Certains condamnés en font même eux-mêmes la demande. Aux États-Unis, des États comme la Californie l’autorisent pour les personnes libérées sous condition.
Un sondage réalisé en février par Find Out Now a révélé que 67 % des électeurs britanniques de moins de 30 ans sont favorables à la castration chimique des délinquants sexuels, tandis que 24 % s’y opposent. Un chiffre qui reflète une posture de fermeté grandissante au sein de cette génération vis-à-vis des questions de sécurité et de justice.
