La Cour pénale internationale (CPI), a reçu jeudi des coups de sanctions du président américain, Donald Trump. L’allié proche des États-Unis, l’Israël, s’est réjoui de cette annonce. Mais c’est une décision qui va réduire l’efficacité du travail de la CPI sur le terrain.
Ce décret signé par Donald Trump interdit l’entrée des dirigeants de la CPI aux États-Unis. Selon ce texte, l’instance internationale de justice a «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël». Ces reproches font références aux différentes enquêtes de la CPI des présumés crimes de guerre de soldats américains et israéliens respectivement en Afghanistan et dans la bande de Gaza.
La Cour pénale internationale a par ailleurs condamné cette décision dans un communiqué. Ce décret vise selon elle «à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial». Elle ajoute que «La Cour soutient fermement son personnel et s’engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d’atrocités à travers le monde, dans toutes les situations dont elle est saisie».
Dans ce décret, il n’y a pas que le personnel de la CPI qui est visé, les plus proches membres de leur famille ainsi que toutes personnes ayant contribué aux travaux de ces enquêtes de la CPI sont également pris en compte. Un gel de tous les biens aux États-Unis de toutes ces personnes est également prévues. Aucune annonce faisant cas de leur identité n’a encore été faite.
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