Corée du Sud : le président inculpé pour « insurrection »

Yoon

C’est un nouveau revers dans le feuilleton qui oppose le président sud-coréen Yoon Suk-yeol à la justice de son pays. Déjà suspendu de ses fonctions par le Parlement et en attente d’un procès en destitution pour avoir tenté d’imposer la loi martiale, il vient de voir une nouvelle accusation pénale porter à sa charge.

Ça fera donc deux différents procès pour Yoon Suk-yeol qui se trouve en détention provisoire depuis près de 15 jours. Les procureurs du pays l’accusent d’être la figure de proue de ce qu’ils qualifient comme une rébellion contre l’État. 

Pour la justice sud-coréenne, les diverses preuves examinées dans l’affaire de la loi martiale sont toutes autant suffisantes pour inculper le président suspendu, d’insurrection. Un crime qui, en Corée du Sud, est passible de la peine capitale.

Yoon Suk-yeol entrain d’être conduit vers la prison de Uiwang, le 15 janvier 2025.

C’est la toute première fois en Corée du Sud qu’un président en exercice est suspendu, arrêté et déféré devant la justice. Mais cela ne semble pas du tout inquiéter l’accusé. Tout au long de son audition devant les enquêteurs, Yoon Suk-yeol a gardé le silence, préférant ne pas répondre aux interrogations.

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