Infrastructures routières au Bénin : Jacques Ayadji dévoile le coût moyen investi en 8 ans

infrastructures routières

Invité ce dimanche sur Eden TV, Jacques Ayadji a apporté des éclairages sur la politique des infrastructures routières sous le président Patrice Talon. Le Ministre Conseiller aux Infrastructures et au Cadre de Vie a également, pour la première fois, révélé le coût moyen investi dans la construction des routes au cours des huit dernières années.

Selon Jacques Ayadji, 2 180,69 kilomètres de routes bitumées , incluant 24 ponts, ont été réalisés entre 2016 et aujourd’hui. « Nous avons construit deux mille et quelques kilomètres de routes bitumées. Il y en a autant ou même beaucoup plus en cours de démarrage ou d’exécution. Si je prends le coût moyen que nous avons pu avoir dans cette période, qui est de l’ordre de 700 à 800 millions le kilomètre, faites un petit calcul : prenez les 800 millions et multipliez-les par 2 000 kilomètres. Le coût moyen au kilomètre est de l’ordre de 700 à 800 millions », a-t-il expliqué.

Les chiffres présentés par l’ancien directeur des transports terrestres et aériens révèlent un investissement de 1 705,79 milliards de FCFA , soit un coût moyen d’environ 782 millions de FCFA par kilomètre . Le ministre conseiller a précisé que ces infrastructures ne sont pas uniformes : les coûts varient selon les caractéristiques techniques et les contraintes géographiques. Une route urbaine, par exemple, est souvent plus coûteuse qu’une route en milieu rural.

Outre le bitumage, neuf ponts de grandes longueurs , certains atteignant 324 mètres , ont été construits pour un montant global de 97,52 milliards de FCFA . En somme, les projets finalisés depuis 2016 représentent un investissement total de plus de 1 800 milliards de FCFA , sans compter les chantiers en cours ni les pistes rurales. « Les routes que nous faisons aujourd’hui sont les moins chères possibles depuis qu’on fait des routes », a-t-il souligné.

Répondant aux critiques sur la priorité donnée aux infrastructures routières, Jacques Ayadji a rappelé leur rôle fondamental dans le développement économique : « S’il n’y a pas de route, on ne peut pas écouler les produits des champs. » Il a également insisté sur l’importance accordée par le président Talon à l’entretien des routes , une condition essentielle pour garantir leur durabilité.

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