Les 27 et 28 décembre 2024, les Béninois ont vibré au rythme d’une soirée musicale éclatante lors du festival « We Love Eya ».
Cet évènement, dédié à la célébration de la musique urbaine au Bénin, a suscité de vives réactions, notamment en ce qui concerne le choix des artistes invités, en particulier ceux issus de la scène béninoise. Organisé sur l’esplanade de la place de l’Amazone, le festival a rassemblé une vingtaine d’artistes internationaux venus de divers pays.
Cette célébration unique de la musique urbaine a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant un engouement sans précédent. De nombreux internautes saluent l’initiative du promoteur, Lionel Talon, qui a su créer un évènement d’une telle envergure en cette fin d’année.
L’évènement a attiré un public varié, y compris de nombreux membres de la diaspora béninoise, témoignant de l’attrait de cette festivité. Les internautes estiment que cet évènement contribue à promouvoir le Bénin sur la scène internationale et offre aux artistes locaux l’opportunité de se produire aux côtés de talents venus d’ailleurs.
Selon certains, cela représente une chance inestimable pour les artistes béninois de briller sur de grandes scènes.
Cependant, cette vision optimiste n’est pas partagée par tous. Plusieurs internautes expriment leur déception quant à la proportion d’artistes étrangers présents, soulignant que « 70% des artistes invités viennent de l’étranger », laissant ainsi les artistes béninois dans l’ombre. Ces critiques mettent en avant la nécessité de promouvoir la culture locale et de soutenir les artistes qui s’investissent pour faire rayonner la musique béninoise.
Pour l’avenir, beaucoup estiment qu’il serait « crucial » de mettre davantage en avant les talents locaux. Ils plaident pour une valorisation de la musique béninoise et de ses artistes, afin d’éviter toute dévalorisation de leur travail acharné. La réussite d’un tel évènement pourrait ainsi passer par un équilibre entre les artistes internationaux et locaux.
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