Selon le souverain pontife, une alerte avait été transmise à la gendarmerie du Vatican par les services secrets britanniques, signalant qu’une jeune femme, munie d’explosifs, se dirigeait vers Mossoul pour se faire exploser lors d’un rassemblement papal. Cette menace, ainsi qu’un autre assaillant à bord d’une camionnette, a été neutralisée par les forces de l’ordre irakiennes. « La police irakienne les a interceptés et tués », écrit François dans un passage de son livre, publié en avant-première par le Corriere della Sera .
Malgré les nombreux avertissements reçus avant ce voyage risqué, le pape explique avoir ressenti une profonde nécessité d’y aller. « Presque tout le monde m’a déconseillé ce voyage, mais je sentais que je devais le faire. Il fallait aller au fond des choses », confie-t-il.
Ce déplacement, marqué par une sécurité exceptionnelle, fut le premier effectué par un pontife en Irak, un pays ravagé par des années de violences sectaires et d’exactions jihadistes. La communauté chrétienne irakienne, particulièrement visée par les extrémistes, a vu sa population diminuer considérablement ces dernières décennies.
L’autobiographie Espère , réalisée avec l’auteur italien Carlo Musso, sera publiée simultanément dans plus de 80 pays à partir du 14 janvier.
