À la veille du sommet de la CEDEAO, énième message de l’AES à Tinubu et ses pairs

Bola Tinubu suprime la subvention sur l'essence

La 66e session ordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’ouvre ce dimanche 15 décembre 2024 à Abuja, au Nigeria. Elle devrait se concentrer sur les questions sécuritaires et le retrait du Mali, du Burkina et du Niger de l’organisation. Mais déjà à la veille, ces trois nations, désormais réunies au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), envoient un énième message à l’organisation sous-régionale.

Depuis l’annonce de leur retrait de la CEDEAO en janvier 2024, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, n’ont cessé d’insister sur le caractère irréversible de leur décision. Pendant un an, des médiateurs officiels et intermédiaires discrets ont tenté d’obtenir le retour de ces trois pays au sein de l’organisation, sans suite favorable. Mais le président en exercice de la CEDEAO, le chef d’État nigérian, Bola Tinubu ne compte pas abandonner facilement. Lors d’une rencontre à Abuja, le mercredi 11 décembre 2024, avec le président allemand Frank-Walter Steinmeier, il a réaffirmé la position de la CEDEAO. « Nous laisserons la porte ouverte à la collaboration. Nous continuerons à montrer l’exemple », a-t-il déclaré. Tinubu a indiqué qu’il continuera à jouer la carte de la diplomatie.

Sauf que les trois pays dirigés par des militaires, restent fermes sur leur position. Et ils viennent encore de le confirmer à la veille du Sommet de la CEDEAO. Lors d’une réunion ministérielle tenue à Niamey ce vendredi 13 décembre 2024, les membres de la Confédération des États du Sahel (AES) ont réitéré leur ferme décision de se retirer de la CEDEAO. « Les ministres engagent les comités pluridisciplinaires à poursuivre les réflexions visant à convenir des modalités de sortie dans l’intérêt des populations de la Confédération », indique le Communiqué de presse issu de ladite rencontre. Encore une fois, les places des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, au siège de la CEDEAO, seront vides. Notons qu’au cours de cette réunion ministérielle, les trois pays ont également abordé les mécanismes de facilitation de la libre circulation des personnes et des biens entre eux.

 

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