Le 9 décembre, le Bénin à l’instar de la communauté internationale célèbre les Journées nationale et internationale de lutte contre la corruption. A la veille de la célébration, le Haut-Commissaire à la Prévention de la Corruption, Jacques Migan revient sur la politique préventive des autorités béninoises pour contrer le mal.
L’éducation comme pilier pour prévenir la corruption
A travers un message à l’endroit des Béninois, Jacques Migan a d’abord rappelé l’impact néfaste de la corruption sur le développement socio-économique. Cette problématique mondiale « affecte les populations qui en subissent les effets ; fait obstacle à la croissance économique et au développement socio-économique ». Pour y remédier, le Bénin a adopté une approche préventive centrée sur l’éducation. Le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption place l’éducation et la sensibilisation au cœur de sa stratégie. L’objectif est d’intégrer les principes d’intégrité dès les niveaux maternel et primaire, puis de les renforcer tout au long « cursus secondaire et universitaire ».
Cette démarche vise selon Jacques Migan, à accompagner les enfants et les jeunes dans l’adoption des valeurs éthiques, pour former une génération future capable de résister aux tentations de la corruption. Une approche en phase avec la Déclaration de Doha, qui préconise l’éducation comme outil de prévention contre les crimes et la corruption.
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Cette année, le thème choisi par l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) est « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ». Ce focus sur la jeunesse résonne particulièrement au Bénin, où les pouvoirs publics s’efforcent d’impliquer les jeunes dans la lutte contre ce fléau, rappelle Jacques Migan. Cependant, il a également reconnu que des défis persistent.
