La mort tragique de Samba Fayçal Gani Ouorou, étudiant béninois, survenue dans la nuit du 18 au 19 novembre 2024 suite à une bavure policière à Parakou continue de susciter l’indignation. Dans un communiqué rendu public ce lundi 9 décembre, la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (Cbdh) a salué les premières actions entreprises par les autorités tout en appelant à des réformes pour éviter de tels drames à l’avenir.
Dans son communiqué, la Cbdh a pris acte de la déclaration de la Police Républicaine, en date du 22 novembre, qui a reconnu sa responsabilité dans la mort de l’étudiant. Les agents impliqués, dont le Commissaire du 2ème arrondissement de Parakou, Bani Tiki, ont été arrêtés et font l’objet d’une enquête. Onze personnes, parmi lesquelles sept policiers et un médecin accusé de falsification d’un certificat d’autopsie, ont été interpellées et entendues par la justice. La Commission salue les mesures prises par la Direction générale de la Police Républicaine, qui incluent des sanctions disciplinaires à l’encontre des agents impliqués. Pour la Cbdh, ces actions montrent une volonté de faire face aux dérives et de rétablir la confiance entre les citoyens et les forces de sécurité. Elle a également salué les propos du Ministre de l’Intérieur, Alassane Séidou, qui a promis des sanctions fermes contre les agents coupables de bavures.
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Afin d’éviter de futurs incidents similaires, la Cbdh a recommandé la mise en place d’un programme de formation pour les agents de la Police Républicaine. Ce programme serait axé sur l’éthique professionnelle, la protection des droits de l’Homme et la gestion des situations sensibles. La Cbdh a également insisté sur la collaboration entre les autorités et les institutions de défense des droits de l’Homme. Par ailleurs, l’association dit rester « vigilante pour le suivi de ce dossier ».
