Tragédie en Ouganda: un camp de réfugiés frappé par la foudre, 14 morts enregistrés.

Le camp de réfugiés de Palabek, dans le district de Lamwo, au nord de l’Ouganda a été victime d’un violent orage le week-end dernier. Lors d’une cérémonie religieuse, un éclair a frappé une église où étaient rassemblés de nombreux fidèles. 14 personnes sont mortes et 34 autres ont été blessées.

Selon la police, l’incident s’est produit aux alentours de 17h30 GMT, alors que les fidèles priaient. Les victimes sont en majorité des réfugiés sud-soudanais, ayant fui la guerre civile dans leur pays. Les 14 morts sont cinq filles et neuf garçons âgés de 14 à 18 ans, a indiqué à l’AFP, William Komech, responsable du district de la région de Lamwo. Le vice-président ougandais a promis que des mesures seraient prises pour renforcer la sécurité dans les camps de réfugiés face aux risques de foudre, en particulier dans les zones exposées du nord du pays. « Le gouvernement travaille avec le HCR (Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés) et d’autres agences pour fournir l’assistance nécessaire aux survivants », a confié le ministre ougandais des Réfugiés et de la préparation aux catastrophes, Hillary Onek. Les autorités ougandaises ont également annoncé l’ouverture d’une enquête afin de comprendre les circonstances précises de l’incident et d’évaluer les infrastructures des camps en termes de sécurité. Des réflexions seraient en cours pour installer des paratonnerres dans les bâtiments publics, notamment dans les écoles et les lieux de culte des camps de réfugiés.

Ce n’est pas la première fois que la foudre provoque un drame en Ouganda. En juillet dernier, un éclair avait blessé 77 élèves lors d’une compétition sportive dans le district de Nebbi, au nord-ouest du pays. En 2011, la foudre a fait au moins 18 élèves morts dans une école primaire. Cette vulnérabilité persiste, et laisse les populations des camps et les enfants dans les écoles particulièrement exposées aux aléas climatiques. La tragédie de Palabek relance le débat sur les conditions de vie des réfugiés et sur les infrastructures de base nécessaires pour protéger les vies humaines face à des conditions météorologiques extrêmes.

Estelle Goundjo

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