Ce mardi 17 septembre, la procédure de destitution d’Emmanuel Macron déposée par une partie des députés du Nouveau Front populaire (NFP) a été validée par le bureau de l’Assemblée nationale. Plus de deux mois déjà que le chef de l’État mène un « coup de force anti-démocratique ». Le NFP ayant la majorité dans le bureau, le vote est passé à douze voix contre dix. Néanmoins, la chance de réussite de cette procédure reste peu convaincante.
Brunelle Aza
C’est confirmé ; la proposition de résolution visant à destituer Emmanuel Macron se poursuit. Le bureau de l’Assemblée vient d’achever sa réunion au cours de laquelle le processus a été validé. D’après RFI, « C’est un moment inédit sous la 5e République, car jamais une procédure de destitution n’était allée aussi loin. », le journal précise qu’il y a dix ans, une proposition déposée par la droite contre François Hollande avait été repoussée dès l’étape du bureau. »
À travers un communiqué, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, estime que la majorité de la gauche au bureau de l’Assemblée nationale « a fait le choix d’un détournement de la règle de droit », ceci donnant le feu vert à la procédure de destitution d’Emmanuel Macron.
« Nos règles sont faites pour être respectées. Le choix de certains de les instrumentaliser à des fins purement politiques conduit à un affaiblissement grave de nos institutions », a ajouté Yaël Braun-Pivet dans un communiqué. Ce pendant plusieurs réflexions sont mises en évidence par l’Assemblé pour permettre la faisabilité et les différents obstacles que présente le processus en cours.